Knox Personnel Messages : 5
Expérience : 550
Classe : Hunter
Type : Feu
Niveau : Intermédiaire
Métier : pursuer | Mer 18 Nov - 6:51 | | « au fou et au vent il faut livrer passage » Tu tourbillonnes tel une tornade sur ta chaise à roulette. Les heures se succèdent un peu trop lentement aujourd’hui et c’est avec la tête qui tourne un peu que tu pousses un dernier soupir. Tu es déjà lassé de cette activité : plus tôt tu t’amusais à faire une chaîne infinie avec les trombones sur le bureau de ton collègue Zephyr, mais tu n’en avais pas eu assez pour lui faire un joli collier. Toutes tes tentatives pour faire en sorte que cette journée achève enfin n’étaient pas très fructueuses. Tu avais envie de faire un combat, un truc bien, un truc cool qui te ferait bouger un peu. T’aimais beaucoup ça les ordinateurs et tout le tralala – t’avais pas étudié là-dedans pour rien non plus – mais des fois t’avais envie d’aller en ville te dégourdir les jambes. Y’avait rien de mieux que gambader dans le centre-ville à la recherche de petits bugs, ah! Mais tu ne pouvais pas aller vraiment très loin sans ton healer, c’était un fait. T’allais te faire marabouter rapido presto parce que t’était un gros bouseux pas capable de se défendre et de se redonner de la vie. En vrai tu pouvais juste tackler les bugs, mais éviter de te prendre des dégâts c’était une autre histoire. Du coup, bah voilà tu en étais venu à la conclusion qu’il était l’heure d’aller faire les yeux doux et minauder auprès de Zephyr. Tu savais qu’il ne pouvait pas te dire non de toute façon : parce que lui savait que s’il n’acceptait pas tu allais l’enquiquiner jusqu’à ce qu’il flanche. Le pauvre, coincé avec un pur casse-couille comme toi. Mais bon, toi tu l’aimais bien Zephyr hein, il était toujours gentil tout plein et il avait l’air d’un petit lapin pas capable de s’occuper de lui-même et qui se mets à trembler dès qu’il y a un prédateur qui approche – toi en somme – c’était vraiment adorable. Tel un félin qui avance lentement vers sa proie – ouai pour rester dans le contexte du petit lapin – tu te rapproches tranquillement de Zephyr, en essayant presque d’être subtil. « Zephyy[...]yyyr? » Il est condamné. Rien qu’avec ta voix sucrée et tes battements de paupières un peu trop rapides il doit avoir réalisé qu’il est pris au piège. Il n’a plus qu’à faire ses prières ou à aller se chercher un remontant : le reste de la journée risque d’être épuisant. « J’ai terminé mon rapport sur le bug d’hier, ça te dirait de sortir un peu? » Il a beau y avoir un point d’interrogation à la fin de ta phrase, ce n’est malheureusement pas une question. Il n’a pas le choix, il ne peut pas te dire non. Toutes ses tentatives seront vaines. |
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