Article n°1 : tout crime est instantanément puni d’un emprisonnement temporaire ou indéterminé.
Article n°2 : chaque habitant s’engage à s’enrichir de connaissances, quelque soit son domaine de prédilection.
Article n°3 : le divertissement, l’amusement & le loisir sont des points importants pour le bon fonctionnement de notre monde.

Tous les citoyens doivent se plier au règlement suprême mit en place par Nabû Ier en l'an 108. S’il y a bien une chose qu’il veut éviter dans ce monde, ce sont les conflits. Et c'est pour cette unique raison qu'il espère faire fonctionner comme il faut ce monde... Mais il le sait que, malgré ces contraintes mises en place, Parangelìa ne pourra jamais atteindre la perfection.
Pourtant ces héritiers, eux, y ont cru.

Le savoir technologique des habitants chargés d’entretenir le monde a permis plein d’aboutissements et de créations admirables. Celle qui a ressorti du lot, peut appliquer à merveille les lois imposées par le gouverneur. Il s'agit du Vita Pulsera. Discret, pratique et d’une performance incomparable, il fait désormais partie de chaque habitant. Il s’agit d’un simple bracelet. Impossible à retirer. Mais aucunement douloureux. Une carte d'identité aux multiples fonctions médiatiques.
C’est grâce à cet objet que les menaces disparaissent & finissent leurs jours à la Prison Dexìa.
Beaucoup se sont tenus à carreau. D'autres ont préféré être discrets, en usant de la politesse, de belles paroles ou même de l'ironie. Mais une partie n’arrive aucunement à canaliser leur personnalité instable…


Arrivé en l’an 493, Nabû, cinquième du nom, très ouvert d’esprit, rêveur et enfantin, décide de révolutionner Parangelìa en mettant en place de nouvelles règles afin de combler l’ennui & le manque de défoulement des habitants.

Article n°4 : tout conflit pourra être réglé via le jeu Virtualis Logìa. L’application sera téléchargeable gratuitement sur vos Vita Pulsera.
Article n°5 : tout habitant qui refuse de devenir joueur de Virtualis Logìa, s’engage à rester innocent.

Rares sont ceux qui n’ont pas installé le jeu.

À la fin de son règne, en 548, le gouverneur délègue ses pouvoirs à son fils. Ce dernier se fait désormais appeler Nabû VI. Contrairement à son père, il est d’une solitude inquiétante. Sa personnalité mystérieuse en devient presque une légende.

Lors d’un discours, il promet l’ouverture d’une nouvelle voie aux joueurs de Virtualis Logìa :
« Les meilleurs joueurs auront la possibilité de recevoir un passe à chaque combat gagné. Celui-ci permettra de voyager dans un monde à part en toute liberté. En espérant que la chance tombe sur vous… »
À ces mots, il inscrit dans la table des lois de Parangelía une nouvelle règle qui s’applique uniquement ailleurs :

Article n°6 : il n’y a aucune règle à Discorde.

Discorde.
Monde parallèle pour certain.
Enfer pour d’autres.
Paradis pour beaucoup.
À vous de le découvrir...